Description
« Au commencement était le vide. Au commencement était le silence. Puis vient la lumière. Que suivit le reflet. Et le reflet du reflet. Et ainsi de suite, dans cette infinie mise en abîme que sont nos existences. Car notre singularité ne se définit que dans la sommes de nos interactions. Sans elles, nous retournons au vide. Et au silence. Nous ne « sommes » que pas l’intermédiaire de l’Autre. Des autres. En qui nous sommes. Somme de nos fragments. Echappés, dissémimnés, éparpillés. Et c’est dans cet étrange magma de reflets et de fragments qu’il nous faut avancer, chercher, creuser. Comme ces griffes qui grailllent dans les entrailles, rouages du désir, en quête de principe même d’identité. »